RIVIERE KWAI
Depart pour Kanchanaburi au millieu des regions paysannes La province de Kanchanaburi est restée assez sauvage. Les touristes occidentaux sont encore assez peu nombreux ici. C'est un lieu de villégiature des Thaïs, surtout durant les week-ends mais les touristes chinois et japonais sont également assez nombreux. Outre le fameux pont et sa voie ferrée, cette province offre une nature luxuriante, avec des parcs nationaux où il fait bon se promener, des chutes d'eau parmi les plus spectaculaires
dejeuner sur un radeau....et sur le fleuve
les radeaux sert de boite de nuit il tire le radeaux
de joli paysages....
KANCHANABURI : Ville du célèbre Pont de la rivière Kwai
Située à environ 130 kilomètres à l'ouest de Bangkok, près de la frontière Birmane, la ville de Kanchanaburi est surtout célèbre pour son pont : le pont de la Rivière Kwaï immortalisé par le livre de Pierre Boulle et surtout par son adaptation cinématographique, le célèbre film de David Lean (1957)
Si le pont de la rivière Kwaï a un intérêt historique, on ne peut pas dire qu'il soit particulièrement esthétique : il s'agit d'un pont somme toute assez ordinaire, en poutrelles d'acier sur des piliers en béton. Rien à voir avec le pont en bambou du film ! On peut franchir le pont à pied en marchant sur la voie : des plateformes, régulièrement situées, permettent de s'écarter pour laisser passer le train ! Mais rassurez-vous, ils sont peu nombreux et passent au ralenti !
Un grand pont métallique de 11 travées fut démonté à Java en Indonésie et amené sur place près du confluent des 2 rivières Kwaï (la Kwaï Yai et la Kwaï Noi) qui ensemble forment la Mae Klong River, à environ 3 km au nord de la ville. Un pont en bois fut d'abord construit. Achevé en février 1943, il assurait le passage durant la construction du vrai pont métallique toujours présent de nos jours
Le pont de la rivière Kwaï Durant la Seconde Guerre mondiale, le Japon, poussé par ses visées expansionnistes, lance le projet ambitieux de construire une voie ferrée de 415 km à travers la Thaïlande pour rejoindre la Birmanie, et ainsi pouvoir soutenir ses troupes dans la conquête de l'Inde. La voie maritime passant par le détroit de Malacca étant sous la menace des forces alliées, le chemin de fer semblait être la meilleure solution, d'autant que la main d'œuvre ne manquait pas : elle était constituée de 100.000 travailleurs asiatiques (Thaïs, Malais, Birmans, Indonésiens) et de 30.000 prisonniers de guerre Occidentaux (britanniques, hollandais, quelques américains, mais aussi des néo-zélandais et australiens). Environ 16.000 d'entre eux moururent sur ce chantier pharaonique, des maltraitances de leurs gardes japonais, par maladies (malaria, dysenterie…) ou dans la dizaine de bombardements américain et britannique que subit le pont en construction. C'est pour cela que cette voie ferrée est appelée Death Railway, le chemin de fer de la mort.
Jeaath War Museum le bâtiment est une réplique des huttes de bambou qui abritaient les prisonniers durant la constructions de la voie ferrée. Des souvenirs de cette période y sont exposés : photographies, gravures, armes… Jeaath sont les initiales de Japan, England, America, Australia, Thaïland et Holland
nous n'avons pas pu prendre de photos a l'interrieur....interdit
ENTREE POUR ALLER AU TEMPLE...ET LE PARKING AVEC NOTRE
ASSITANTE DU CHAUFFEUR;LE CHAUFFEUR ;ET LE GUIDE
LE TEMPLE
Les cimetières militaire des Alliers : il y en a deux, l'un au nord de la ville, le Kanchanaburi Allied War Cemetery, sur thanon Saengchuto et l'autre, le Chung kai Allied Cimetery, à 2 km au sud de la ville. Dans le premier repose les corps de 6.982 prisonniers alliés, tombé au cours des travaux. Parfaitement entretenu, il rappelle les cimetières militaires de l'est de la France : un alignement de croix blanches qui rappelle s'il était besoin, l'horreur de la guerre. 1750 corps reposent dans le second, plus paisible, à l'écart de la ville.
LES TOMBES SONT TRES BIEN ENTRETENUES
NOUS REPRENONS LA ROUTE POUR PRENDRE "LE TRAIN DE LA MORT"
arret devant des champs de manioc
nous sommes a la gare nous attendons le train...1h d'attente
Ballade en train vers Nam Tok : ballade de 2 heures environ. Le train traverse d'abord au ralenti le fameux pont avant de s'enfoncer dans une zone montagneuse. Il serpente alors à flanc de colline sur des ponts de bois, en surplomb de la rivière. Les paysages sont alors magnifiques. Préférez le côté gauche dans le sens de la marche du train pour profiter pleinement du spectacle. Nam Tok est le terminus du train qui repart alors dans l'autre sens
nous sommes dans le train c'est pas triste ça bouge dans tout les sens
La durée de construction de la voie ferrée, estimée au départ à 3 ans par les ingénieurs japonais fut ramenée à un an et demi par l'armée japonaise.
Pour cela, la construction de la voie se fit par les 2 bouts à la fois : du côte Thaï vers la Birmanie, à l'Ouest, et du côté Birman, vers l'Est. Si au début les travaux furent réalisés en terrain pratiquement plat côté Thaï, il en fut tout autrement après la traversée de la rivière Kwaï et coté Birman : très vite, la jungle se densifie et le paysage devient montagneux. nous en jugeons de l'ampleur de la tâche,
QU'ELLE PARTIE DE RIGOLADE DANS CE TRAIN !!
TOUT BOUGER DANS TOUT LES SENS....